Kapitalkonferenz
Performance – Poésie sonore
Dimanche 16 octobre à 18h
Frascq #8
Le Generateur
16 rue Charles Frérot –
94250 Gentilly
info:
Les instruments chimériques insolites inventés par Bruno BILLAUDEAU, et le verbe organique
et puissant de l’écrivain poète Black SIFICHI.
and here is the Bruxos teaser : BB/BS/Xavier Mussat – LP coming soon –
To explain briefly, each artist took a bass+drum track laid down by Marc Sloan. 10 artists interacted, deconstructed, recombined that track in their own fashion. The compilation includes sounds by luminaries like: Alan Walker [American Museum of Natural History], Jim Fourniadis [Rats of Unusual Size /River Gibbs Radio], Charlie Morrow [New Wilderness Foundation, EAR Magazine, Summer Solstice], Mumbletrain, Blackhole-Factory, [Electronic Live Art] Black Sifichi [Brain Damage, Rhys Chatham, Simon Fisher Turner], Mark C [Live Skull], RB Korbet [Missing Foundation, Pussy Galore, King Missile and Marc Sloan [Ritual Tension, False Prophets, Elliott Sharp-Carbon]. There are 2 spoken word tracks by Bart Plantenga & Black Sifichi. Reel to Real Volume 1 is a cross-platform collaboration of artists [mostly musicians] each contributing a track. To explain briefly, each artist took a bass+drum track laid down by Marc Sloan. 10 artists interacted, deconstructed, recombined that track in their own fashion. The compilation includes sounds by luminaries like: Alan Walker [American Museum of Natural History], Jim Fourniadis [Rats of Unusual Size /River Gibbs Radio], Charlie Morrow [New Wilderness Foundation, EAR Magazine, Summer Solstice], Mumbletrain, Blackhole-Factory, [Electronic Live Art] Black Sifichi [Brain Damage, Rhys Chatham, Simon Fisher Turner], Mark C [Live Skull], RB Korbet [Missing Foundation, Pussy Galore, King Missile and Marc Sloan [Ritual Tension, False Prophets, Elliott Sharp-Carbon]. There are 2 spoken word tracks by Bart Plantenga & Black Sifichi.
Aux côtés de ceux que je connaissais déjà (A Shape*, Besoin Dead, The Work, Philippe Petit & Black Sifichi, Kill The Thrill, David Fenech, Jean-Louis Costes, Casio Judiciaire, Palo Alto, etc.) il y a toutes celles et tous ceux dont jusqu’ici je n’avais encore jamais entendu parler et qui ont parfois réveillé le vieux blasé et ronchon qui sommeille (à peine) en moi. Je citerai donc Rose Mercie, Gängsgtäng ou Sergent Buck mais il y en a beaucoup d’autres, With Love, Jelodanti se révélant être une vraie mine d’or et surtout réussissant son pari de nous faire partager, quoi qu’il arrive et quels que soient nos goûts personnels en matière de musiques, toutes sortes d’incongruités et de bizarreries. On passe donc du post punk à la chanson, du hip-hop electro au pipo-pimbo, du collage sonore à la musique improvisée, de l’ambient à la noise – une véritable exploration qui j’en suis sûr en appellera d’autres…
— Hazam
“… While his track “La limace” definitely sets the stage for this collection, ultimately it is the desire to do things differently and to seek the most authentic form of expression that the label does best. Here, that might be most clearly expressed lyrically on the tracks “Usually” by Philippe Petit & Black Sifichi, as well as Darling‘s raucous celebration of all things libertine, “Perfection.” The former is anything but ordinary as a helium-laced voice explains: “That’s what I used to do usually, but I no longer do it usually.” As the phrase is worked over by the speaker its meaning begins to refract, and in convoluting, it expresses the very spirit of creative experiment at the heart of this compilation–while at the same time enacting it. ”
— Iggy Pot
Ce n’est peut-être pas un hasard si les pochettes de 2kilos & More ont toujours évoqué un kaléidoscope, ou même le doux télescopage de formes et de couleurs, car on trouvera dans la musique du duo des lignes croisées, des bifurcations de genre, de rythme, de timbre, de source, sans qu’à aucun moment il s’agisse de collage. C’est vraiment l’hybridation des cordes et des touches, du rock et de l’électro expérimentale, cette dernière habillant et traitant l’autre subtilement. Je ne prétends pas que le duo invente une démarche, loin de là, mais qu’il la maîtrise. Il est, aussi bien, riche d’autres dualismes : homme / femme dans leur constitution, France / Allemagne dans leurs lieux de résidence.
L’album Exempt reprend, comme souvent ses prédécesseurs, une rythmique aux allures mécaniques bien qu’organiques, qui rappelle Can. Hugues Villette, moitié de 2kilos & More, désormais multi-instrumentiste, est avant tout batteur, et l’expérience de la radicalité rythmique, du retranchement post-humain a dû l’intéresser. Sur ce treillage rythmique, que l’on pourrait qualifier de métallique corrodé, se greffent les efflorescences rêveuses, incroyablement libres dans leurs formes et pourtant mesurées de telle manière à assurer la signature du groupe : les résonances de synthétiseur, les guitares claudicantes de Séverine Krouch, autre moitié du duo, les allongements du temps dans les effritements d’électro grise. Mais jamais, malgré l’érosion qui fait paraître les îlots ambiants sous la bielle, la tension ne s’effondre, rares sont les collapsus, et l’on note cet engouement pour l’épopée, que l’on avait déjà souligné chez des voisins de label, aussi différents en apparence que Nao et Sonic Area. Voilà pour l’étendue. Pour la chaleur, et la moiteur, on entendra l’apparition attendue du compagnon de route, Black Sifichi dont la voix fait aussitôt tomber la nuit de sa narration sur la musique, et la peuple d’une troisième âme.
Ce dualisme rock / électro ne provoque pas de heurt, mais tisse et croise les motifs bigarrés. Et ainsi, à la manière des tableaux Bazooka les plus colorés (Kiki Picasso…), chaque morceau est plaisant quoique venimeux, à l’exception peut-être du deuxième morceau, Wieder, peut-être trop convenu parce que presque uniformément électronique, ce qui dénote ici (même s’il reprend à l’arrière-plan une phrase de guitare similaire à celle de son prédécesseur).
Ainsi, ce n’est pas du spectaculaire que l’on trouvera dans cette hybridation, mais du méticuleux (le froufroutement, l’écho…). C’est peut-être l’héritage mêlé des influences rock comme celle de Sonic Youth, de Labradford ou de l’electronica warpienne. Les forces ne provoquent pas de heurt à leur rencontre, mais une sorte de tranquille entropie, et beaucoup des sons les plus étranges, des gestes les plus aventureux, sont exécutés dans le sens de l’harmonie.
— Denis Boyer (Fear Drop)
Alors que l’on se laisse glisser le long d’Exempt, on est parfois surpris par un regard rapide à la tracklist : non, on n’a pas encore changé de piste, on a juste le plaisir d’avoir été progressivement transporté ailleurs. Le retour de l’écrivain Black Sifichi, collaborateur récurrent de 2KILOS &MORE, apporte avec sa voix rugueuse une ambiance de film noir à Decibels : avec ses cuivres, ce son de briquter en intro et sa rythmique hypnotique, le morceau sent bon la pluie sur le bitume, les rues vide et les stores baissés sur les quelques fenêtres encore allumées. Malgré ses familiarités avec la scène noise / ambient, 2KILOS &MORE, sans ne jamais sacrifier la richesse de sa musique, maintient une certaine accessibilité, pas toujours évidente dans la musique instrumentale et expérimentale, que l’on doit justement à la chaleur apportée par les instruments ou cet interlude en spoken word.
Dans sa version « normale » en sept morceaux, Exempt s’achève de manière inattendue : on en est tiré brusquement, comme d’un rêve familier où l’on aimait se laisser dériver, alors que Trilogie III se termine en queue de poisson. Grâce à sa maîtrise des ambiances et sa gestion parcimonieuse d’une tension qui prend le temps de s’installer, 2KILOS &MORE réussit à nous garder captivé tout au long de l’écoute. Il y a d’ailleurs une universalité dans la grâce de cette musique et les émotions qu’elle dégage, abordable pour tous les tympans et aux accents cinématographiques. Exempt est un bien bel album et un compagnon idéal pour se retrouver avec soi-même.
— Pierre Sopor 19.03.20
12 euros sur Place
DJ’S
BLACK SIFICHI – ODIEUX
STION – TOOLBOX DJ CREW – CANNONBAR
VJ’S
CIRCUIT B 1 DIZY Q
This talk is concerned with two interrelated features in the work of David Bowie: escaping the self and an exempting from sense. The former tendency is of course most pronounced in his serial adoption and renunciation of performatively constituted personae. Yet there is frequently in his lyrics, too, a more radical but less conspicuous evasion of self-expression and realist sense. This is, I suggest, manifest in a wide variety of textual features––such as the use of pastiche, nonsense, fragmentation, magic realism, elected banality, levity and metaphorical opacity––which seems, in some cases at least, to be the result of a ‘cut-up’ technique or what we might refer to as the sprezzatura of intoxication. In these and other ways, Bowie appears to renounce a conventional model of meaning, in which language is governed by and expressive of a self, in favour of one in which, as Deleuze has it, language itself is allowed to speak and caused to ‘swoon’––in which language is as it were set adrift to form its own meanings and is more concerned with the ‘production of presence’ than with ‘meaning effects’. What, in general, I wish to explore in this talk is the paradoxical hypothesis that Bowie’s lyrics may gain some of their power as a result and not in spite of their movement away from sense.
“We have the same middle name and we also have both changed our names. Bowie studied with Lindsey Kemp and I studied with Stella Adler. Bowie was born in Brixton, London and I was born in Astoria, New York. We both have mothers of Irish heritage. We both come from middle-class working backgrounds. My mother loved Little Richard, and Bowie heard God when he first listened to Tutti Frutti… David Bowie’s music as poetry subsequent to Bob Dylan being awarded the Nobel Prize.” Followed by a DJ mix of Bowie’s work through the years.
If David Bowie has been recognised throughout his career as a pop chameleon, shifting identities and absorbing a myriad of cultural influences and styles, one might see ‘him’ as a difficult subject to pin down. Given his career spanning half a decade’s worth of rampant pop cultural change and hybridity, his status has consistently been assessed and reassessed through many different types of media, but most specifically for this paper, through the written word, from the weekly music press to the many biographies and appraisals of his life and work that have appeared in print. This paper assesses the variety of ways of understanding Bowie as experienced through those who wrote about him, considering Bowie not just as someone who makes music, but rather as an intersection between a material musician / artist and a literary rendition of that musician / artist through an intensely complex series of perspectives and uses. Bowie in print may be as chimerical as Bowie’s public persona, both engaging with and confounding ‘genre worlds’ in a way that perhaps may give the reader some illumination, or the writer some means of articulating their own experiences. Whether it does anything for David Robert Jones may be another matter. In this sense I want to understand David Bowie, through the writing about him, as a literary fiction, one facilitated by certain forms of written music discourse at certain historical moments. How might writers such as diverse as Wilfred Mellers, Lester Bangs, Jon Savage, Simon Frith, Philip Norman and countless others, create this ‘fictional’ Bowie, and to what ends?
16 rue Charles Frérot –
94250 Gentilly
info:
Mathias Delplanque & Black Sifichi text by Allen Ginsberg
« Grade A smut from Entr’acte, featuring Black Sifichi reciting from Joseph Nechvatal’s “sex farce” poetry book ‘Destroyer of Naivetés’ to music by Rhys Chatham, all owing heavy influence to a long history of excess and debauchery spelt out in classic erotic literature, art, philosophy and film.
On the surface, Black Sifichi’s husky delivery and the passionate content of Destroyer of Naivetés bears a striking resemblance to Iggy Pop’s recent tribute to Walt Whitman alongside Alva Noto and Tarwater. But where their Leaves of Grass was divided in chapters and set to beats, this one sprawls out for a seventy minutes of light-headed electronic drones and gasping reeds sustaining a deeply tantric, erotic atmosphere.
Of course, that’s entirely subjective depending your personal kinks, although anyone who gets off on elaborately fleshly adjectives and sticky adverbs will surely be in their element if you’re willing to submit to its filigree eccentricities and compelling sensuality. »
– Boomkat
July 1 – 21h- 23h45 Le Grand Live présenté par Anne-James Chaton et Thomas Corlin . Cette session live de lectures, performances et concerts revêt à chaque rendez-vous une couleur particulière. La première session en décembre a traversé les écritures électroniques. Aujourd’hui la session d’avril est dédiée aux liens de la poésie et du rock, celle du mois de juillet au ‘spoken word’ d’Amérique du Nord et ses inspirations rap et dub, enfin celle du mois d’octobre à la poésie performative et à la voix.
Le « Grand live » proposera en direct, en public et aux auditeurs une traversée dans l’univers du « Spoken Word » avec Black Sifichi, le duo PLY composé de Mathias Delplanque et Guillaume Ollendorff, Andy Moor, guitariste de The Ex, accompagné du musicien New Yorkais DJ Rupture. L’événement live s’achèvera par un concert du rappeur Sensational, une figure aussi rare que légendaire et atypique qui a collaboré avec Spectre et posé sa voix sur Stockhausen.
July 2 – 13h – 14h Words & Music animé par David Sanson – Quels rapports la poésie entretient-elle avec les musiques « actuelles »? Quelle est sa place dans ces constructions sonores ? Où s’opère la jonction entre le rythme et le vers, entre les lyrics et le lyrisme. Interview de Black Sifichi et de Mathias Delplanque (PLY)
July 2 – 18h -21h00 Le journal ‘Poésie actuelle’: animé par Anne-James Chaton, Jean-Michel Espitallier et Thomas Corlin
Emission accueillant 2 invités et composée de Chroniques et de Rubriques thématiques (Horoscope, sport, jardinage, cuisine, jeu, télévision…) de 10 à 20 minutes commandées à des artistes. Les Chroniques reprennent les sujets que l’on peut retrouver dans un journal quand les rubriques explorent ces expressions étrangères qui peuplent la langue française (Tutti quanti, leitmotiv, etc…)
avec Orlan et Camille Laurens en talk-shows
et une interview exclusive de Iggy Pop
© photo Josh Pulman – www.joshphoto.com
http://www.dustscience.com/live/releases/dustv/the-book-of-dogma-iii
It is meant as a tribute to William S. Burroughs and inspired by The Black Dog’s collaboration with Burroughs before his death. Ken Downie explained: “We’d sent tapes to William Burroughs, and were waiting for him to deliver some spoken word back to us, but he fell ill, and died. Mr Sifichi sent us a pair of blue underpants he’d found in Paris, so he was the natural person to help us finish off the album. We got on very well, and had a lot of fun making it.”
Black Sifichi remembers: “The Black Dog heard my first album with Negative Stencil ‘Tick’ and I made contact when I heard about their Burroughs project. I thought I could do a ‘cameo’ reading of one of Bill’s texts somewhere on it. Anyway, The Black Dog loved my voice, how it was delivered. After Bill’s death a demo of mine inspired them to produce a homage to Burroughs with me. Unsavoury Products has a message… the majority of traditional electronic albums do not. It is a way to use musical aesthetics and seamlessly merge them with words. In many ways the album is closer to art than most music media/products, which are constrained by commercial demands.”
At the time of the album’s production the band considered itself a “multimedia collective” with members Martin (in charge of creative design and development), Steve Ash (studio production) and Ross Knight (guitar) besides Ken Downie: “We’re essentially a collective in the Warhol ‘Factory’ sense; we float in and out of the group depending on the projects we’re working on, independently or together.”
We’ve collected both Unsavoury Products & Genetically Modified (Remixes of Unsavoury Products) into the 3rd Volume of The Book Of Dogma.
© Black Sifichi
Recorded at Radio France studio 106 le 7 11 2015 along avec the Collective MU –
David Georges-François et Eric Daviron…
http://www.franceculture.fr/emission-supersonic-black-sifichi-l-actu-mu-2015-11-07
www.franceculture.fr/player/reecouter?play=5108277
Spoken word et appli verte. Black Sifichi arrive en première partie de Supersonic. Sous ce pseudo dont on ne saura pas le secret, on trouve un new-yorkais de Paris au spectre sonore et musical on ne peut plus vaste. Il est la voix, il a une plume. Black Sifichi, c’est l’anti-slam, à savoir le désir de varier les rythmes, les matières, les sensations. Noise ou électro ? Duo, trio, disque ou scène ? ne pas choisir, mais bien. Il est de la clique Mellano, celle de projet maousse « How we tried ». Mais aussi troisième membre du duo électronique 2Kilos&More, complément de la batterie de Régïs Boulard (disque tout neuf : La Machine couchée, label Signature), moitié du chercheur Blacknox (Optical sound). Diseur, poète, narrateur, chanteur, photographe aussi… Black Sifichi partage ce soir quelques unes de ses expériences, depuis le choc de la scène punk new-yorkaise de sa jeunesse, jusqu’à la soif non étanchée des rencontres nouvelles. L’homme qui a jonglé tant de fois avec l’Atlantique rigole des frontières.
White 12″vinyl out on Optical Sound Records / CD on Emmetrop. Artwork ABM studios.
It is powerful, immersive, psychotic, loud, quiet and takes you through a voyage that explores
mortality and death on many levels. There are moments when everything just seems to work
with pure fluidity. When the importance of the concert takes you beyond life.
–
BlackNox (Gerome Nox and Black Sifichi) was initiated at the launch party of the first issue of
Optical Sound‘s magazine on the occasion of the 30th anniversary of Emmetrop, an association encouraging
contemporary cultural creation based in Bourges. The resulting live performance consists on an intense and
grinding one hour set, with Gerome Nox’s electronic and telluric experimentation accompanying and hustling
Black Sifichi’s voice. A moving and powerful experience, unswerving and original.
Both rare and precious.
–
You can order the LP here at Optical Sound – limited edition 500.
Extended Free digital download comes with the vinyl.
www.optical–sound.com/releases/os.066.htm
An article about BlackNox written by Laurent Faulon
in the art review « Rendez-vous » volume 2.
in bookshops – Novembre 2015
Flammarion.
« Both the music and the lyrics on this album reflect this topic from different points of view between anger and inner peace.
this wide range of tempers and feelings are musically processed with most various styles between gloomy ambient soundscapes,
rhythm based industrial and piercing power electronics whereat strumming rhythm guitar blows by luca brembilla
on track 3 add a heavily distorted post-rock element.
2Kilos &more and Black Sifichi have a guest appearance on track 4, melting their unique downbeat electronica
and sinister voice with gjöll’s sound spectrum: slow, grinding beats, elaborated synth / sampling treatments and intense vocals
ranging from susurration to furious screaming. «
© foto sifichi
Une proposition de Jean-Michel Espitallier
en coproduction avec Montévidéo
Avec :
Jean-Michel Espitallier, Boris Donné, Michèle Métail,
Henri Lefebvre, Anne-James Chaton, Jérôme Game,
Black Sifichi, Frédérique Soumagne, Laura Vazquez
Vendredi 5 et samedi 6 juin 2015
Au CIPM et à Montévidéo Marseille
Vendredi 5 juin à 19h, au cipM
Théorie et critique –
Modérateur : Jean-Michel Espitallier
Avec
Boris Donné
Michèle Métail
Suivi d’une intervention de
Henri Lefebvre
Samedi 6 juin à 18h, à Montévidéo
Performances et lectures
Anne-James Chaton
Jean-Michel Espitallier
Jérôme Game
Michèle Métail
Black Sifichi
Frédérique Soumagne
Laura Vazquez
« Toute énumération réchauffe le cœur de l’énumérateur. »
(Jean Echenoz)
La question de la liste comme forme littéraire est demeurée jusqu’à ces dernières années relativement pauvre en discours critiques et tentatives de théorisation. Et pourtant, la liste, l’inventaire, l’énumération sont partout dans la littérature depuis ses origines mêmes (de La Bible à l’Illiade, de François Villon à François Rabelais, et, dans la littérature contemporaine, de Georges Perec à Valère Novarina, etc.). Son utilisation comme outil pour dire différemment, ou sa production comme lieu d’un « site impossible » (Michel Foucault) énoncent des enjeux qui dépassent largement son cadre (limites de la littérature, question de la syntaxe, etc.). Et, paradoxalement, si la plupart des écrivains s’y sont adonnés, ici ou là, en douce ou comme principe même de leur œuvre, le travail critique et de réflexion commence à peine à être entrepris pour tenter d’isoler des lignes de force ou des traits distinctifs.
Il ne s’agira donc pas de se poser la question de cette carence – même si elle pourra être abordée – mais de révéler ce qui s’affirme manifestement comme une forme à part entière, à côté du vers ou de la prose. Et aussi, de ne pas gâcher son plaisir en venant écouter ce que Roland Barthes appelait « l’infinie compossibilité ».
— Jean-Michel Espitallier, in Le Cahier du Refuge # 241
Une coproduction cipM, centre international de poésie Marseille, et Montévidéo, centre de création contemporaine.
Free entry !
www.linternational.fr/event/in-deep-band-x-weace-x-dj-set-twirl/
The unique parisian duo 2kilos &More (hugues villette and séverine krouch) have garnered 10 years of experience with a couple of cd releases and more than 70 live concerts. often supported by new york based artist black sifichi whose sinister spoken word performance adds considerably to the band’s signature sound, and with the cutting edge videos created by lisa may. 2kilos &More’s recent full-length album ‘lieux-dits’ takes us on a road movie where you’re left mesmerized by repetitive landscapes; neon halos along suburban roads, columns of electric pylons, or the effect of strobes through a train’s window. and when sonic layers and guitar notes sharpen the frame, we drift toward a more inner journey, a lysergic dream, a memory of intoxication, an intimate trance that takes us dangerously elsewhere. somewhat lost, emptied, we take a bypass onto one of these nocturnal avenues where black sifichi, sensual or enraged, recites a narrative that fits between ‘beat generation’ and contemporary fables… their evocative power is conveyed on this album which is vigorous, dense and filmic. with parisian producer norscq at the studio controls, this album spans and joins different genres, shifting from downbeat electronica and industrial to post-rock and complex experimental soundscapes, like an aural self-conception somewhere between autechre and sonic youth. within the eight compositions the group combines trippy drum machine grooves with hypnotic noise guitars, fusing arcane drums with the dismantling amplification texture of post rock. the charismatic voice of black sifichi appears 3 times and enriches the compositions with its poetic and powerful lyrics. ‘lieux-dits’ injects the senses, to visions, through nostalgia – a manifestation of diversity, parity and anti-conventionalism. to be discovered… special cruciform cardboard packaging.
Alain Maneval – + Henry Padovani, Criss Cusson, Ihab Radwan, Pascale Le Berre, WEACE, Mona Soyoc, Michel Godard et Anne Paceo.
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1028955
Jeudi 18 Décembre / 20h30 / 5€
L’ALIMENTATION GENERALE
64 rue Jean Pierre Timbaud
Paris 75011
▬▬▬ LINE UP ▬▬▬
▐ Tie and The Love Process
▐ Afro-Space Poetry
Entourée de musiciens aussi aventureux qu’elle, Tie exploite nos sens en jouant avec des mots d’anglais, de wolof, de français et de sérère. Rap saccadé, slam, spoken words ou « Tassu », forme de joute oratoire sénégalaise, elle nous réveille, nous secoue, nous fait tressaillir par sa diction impeccable au ton mordant et révolté.
tieandtheloveprocess
▐ WEACE (USA-FR)
▐ Electro Groove
Weace est un trio franco-américain lancé par Black Sifichi ( Rodolphe Burger, Olivier Mellano, EZ3kiel, Brain Damage…), Gregor Heuze (Interlope, Ltno…) et Boris K (Mei Tei Sho, N.Natiembé, Susheela Raman…). Laissant apparaitre de nombreuses références, du funk à l’électro en passant par le rock et le dub, leur musique s’appuie sur une rythmique solide et hypnotique pour mieux servir la poésie et le timbre inimitable du poète Black Sifichi. Le live est une déambulation contemplative dans un monde en mouvement. Weace, entendez « War & Peace », est une fable contemporaine, notre « Guerre et Paix ».
soundcloud.com/weace
+ BLACK SIFICHI DJ SET – deepjazzhiphopworldgrooves
industrialart.eu/en/wroclaw-industrial-festival/13
Our newest release Re: Residual is out.
It’s been a long time coming but an exciting time for us to be working with such an awesome cast of remixers, willing to give their own sound perspective to Peter Knight’s 2010 Residual album.
The result is this amazing album blurring the boundaries between abstract ambient, repetitive experimental music and groove-based textures.
Listen to it, Enjoy it and Share it as much as you’d like. This is given away as a FREE DOWNLOAD or by donations if you feel like supporting us and the artists.
A huge thanks to Peter Knight for putting out Residual with us in the first place, to Matt Rosner for his mastering skills, to Tom Muller for the visual touch and to all five remixers whom we welcome to the Parentheses family: Mathias Delplanque, Tilman Robinson, Joe Talia, Black Sifichi and Dan West.
https://parenthesesrecords.bandcamp.com/album/re-residual
After ten months of curation, the fruits of the Auld Alliance Contemporary Exhibitions comes to fruition – a Franco-Scottish collaboration spread across two venues, with Institut Français d’Ecosse playing host to Rachel Maclean, Samantha Boyes, and Jacob Kerray (for Scotland), and Black Sifichi, Roma Napoli, Hélène Lhote, and Paella (for Paris), while the E.D.S. Gallery on Great King Street have Samantha Boyes, Jacob Kerray, and Ross MacRae (for Scotland), and Hélène Lhote, Paella, Dix10, Roma Napoli, and Black Sifichi (from Paris).
Closing concert after 3 days of music, theater and circus to celebrate the 30th Anniversary of EMMETROP in Bourges France.
Powerful fiction by Sifichi and powerful immersive sound by Gérome Nox. BlackNox are bookable and want to play.
Please contact me if you are interested.
« Music For Death ». 33rpm red vinyl LP available at Optical Sound music and fine arts.
Tapage-nocturne/2013-2014/olivier-mellano-et-black-sifichi-06-06-2014-18-47
Il y a des rencontres qui sont inéluctables, des embrasements qui répondent à la passion et l’itinéraire partagé. C’est sans nul doute le cas qui unit Olivier Mellano et Black Sifichi. Ils sont les invités de ce Tapage Nocturne.
L’un est guitariste et compositeur, on lui doit notamment des pièces aux nomenclatures multiples et souvent improbables, comme ces œuvres pour ensemble de guitares électriques, pour orchestre ou quatuor à cordes le tout né d’un chemin frayé dans la luxuriante végétation d’un rock expérimental et Black Sifichi, artiste et écrivain, sculpteur du mot, qui multiplie les rencontres avec des univers aussi pluriels que Rodolphe Burger, Olivier Cadiot, Alain Bashung ou Ghedalia Tazartes.
Ensemble ils sont venus au studio 118 et ont esquissé un univers, juste pour vous, juste pour nous, d’un inouï extravaguant.
Laure Limongi invite Olivier Mellano à nous parler de son goût pour les croisements, les formes hybrides, les collaborations… notamment à travers l’évocation de son triptyque musical écrit en sept langues et se développant, donc, en trois versions (classique, électrique, électronique) : How We Tried a New Combination of Notes to Show the Invisible or Even the Embrace of Eternity.
Le musicien BLACK SIFICHI, présent dans la version électronique de How we Tried… nous parlera de son expérience de cette création mais aussi de sa propre propension à l’effacement des frontières artistiques puisqu’il est également écrivain et performer.
On évoquera également le nouveau disque d’Olivier Mellano paru en avril 2014, MellaNoiseEscape, un projet solo qui a la classe simple des grandes œuvres, leur générosité. Il en signe la musique et les paroles, autant de poésies lucides et délicates qui parlent de contemplation, de mer, du sel de la vie, d’étoiles, du temps qui s’écoule, d’amour.
Enfin, le premier livre d’Olivier Mellano, La Funghimiracolette, est aujourd’hui réédité par les éditions MF, accompagné de postfaces.
Quand on ajoutera un mini concert exceptionnel par Olivier Mellano & Black Sifichi ainsi que l’incontournable recette offerte à déguster, vous aurez compris que si vous aviez déjà quelque chose de prévu le 15 mai… Eh bien vous n’avez plus qu’à changer de date et venir vous régaler au Monte-en-l’air.
Merci à la région Île-de-France, Remue.net et Marjolaine Grandjean, l’équipe du Monte-en-l’air.
L’Hospitalité chez Remue.net : http://remue.net/
Olivier Mellano : http://
Black Sifichi : http://
Les éditions MF : http://
Le Monte-en-l’air : http://
https://www.facebook.com/events/237798486411788/
Photos © Richard Dumas
Dimitri Plays mix, Black Sifichi poetry, St Ritz
Exposition du 16 au 18 Mai 2014
samedi & dimanche de 12h30 à 19h30
L’Ancienne Imprimerie 19 rue Bisson 75020 Paris
métro : Belleville & Couronnes
https://www.facebook.com/events/708124132573823/
WEACE + BLACKSMORE > a partir de 21h
5/7 Rue Moret
75011 Paris
01 49 29 76 45
http://www.linternational.fr/
WEACE – Alternative Electro Groove Pop
BLACKSMORE – Nu disco, indie dance, deep house.
Black Sifichi Show « Raw photography »
Vernissage le jeudi 10 avril de 18h00 à 23h00
Exposition du 10 avril au 6 juin 2014
Cavern Studio, 56 bvd Saint Jacques 75014 Paris
————
2012
mai/juin 2012
ROMA NAPOLI, BLACK SIFICHI & LE GROUPE DIX10
vous convient à l’occasion du Saint Germain des Arts à la Galerie Imagine, 33 rue Mazarine, Paris 6ème
vernissage le jeudi 31 mai 2012 de 18h00 > 21h00
exposition du 1er au 16 juin
ouvert du mardi au samedi de 14h00 à 19h00
et exceptionnellement le dimanche 3 juin de 14h30 à 19h00
http://www.fotosifichi.com ][ digital photographies sur Staron ][ 06 61 40 16 21
http://www.romanapoli.com ][ suite de photographies Les crises ][ 06 59 64 34 10
http://www.dix10.net ][ Installation & souscription aux Bons du Trésor Dix10 ][ groupedix10@free.fr
Charlotte G public relations ][ 06 61 83 31 73 magikc9@gmail.com
…
Black Sifichi propose une sélection de photographies, ”Les Choses“ tout simplement, des reflets du monde, là où sous l’ordinaire apparence, se cache un ailleurs poétique, que son œil semblable à celui de “l’enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étrange sait voir plus intensément“.
Le travail photographique de Black Sifichi est l’œuvre d’un artiste passionné d’un monde aux contours protéiformes et instable, qu’il parcourt depuis plus de 30 ans, d’un insatiable amateur d’images, à profusion, de ce monde en mouvement perpétuel. Sous son œil de photographe dans l’âme, tout se métamorphose et s’extirpe de sa banalité, et l’extraordinaire se fait poétique.
Marie Deparis
”Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir et garder en lui quelque chose de la réceptivité de l’enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étrange”.
Bill Brandt
EXPOSITION ETRANGES HYBRIDATIONS
4 artistes ][ Roma Napoli ][ Black Sifichi ][ Wabé ][ Florence Ormezzano ][
1seul Week-End > celui du samedi 11 et dimanche 12 février 2012
visite de l’exposition > samedi de 15h00 à 22h00 ou + et dimanche de 15h00 à 20h00
VERNISSAGE samedi 11 février à partir de 17h00 jusqu’à 22h00 ou +
En présence des artistes
+ Music avec DJ BLACK SIFICHI aux platines à 20h00
L’ ESPACE 111
chez Pictogram Séridéco,
111 rue de Stalingrad – 93100 MONTREUIL
* Tel : +33 1 48 59 64 11 * Mob : +33 6 67 04 80 88 * Website : http://www.pictogram-serideco.com
Nancy Olivier [Direction artistique] mail : n.olivier@pictogram-serideco.com
LE VELVET UNDERGROUND
DE RODOLPHE BURGER
avec : Black Sifichi, Sarah Yu, Geoffroy Burton, Alberto Malo, Julien Perradeau, et Emmanuel Ralambondrainy.
16, 17, 18 et 20 février 2012 à 20h30
Théâtre de la Cité Internationale
17 Bd. Jourdan, 75014 Paris
www.theatredelacite.com
Soirée exceptionnelle de dernière
Rodolphe Burger et Mathilde Monnier invitent Jeanne Balibar, Massimo Furlan, Didier Galas, Mathieu Grenier, Gérald Kurdian, Arthur Nauzyciel, Rosemary Moriarty et Mark Tompkins pour une soirée unique.
Plein tarif 21€ et tarif réduit 14€ pour les moins de 30ans, les intermittents et les demandeurs d’emploi
POPULAR
POPULAR MUSIC FOR POPULAR PEOPLE
Samedi 25 février . 23h00 > 05h00
DJ Black Sifichi & Dorian Darner
Live Gachette Of The Mastiff
Petit Bain
7 port de la gare 75013 Paris [Face à la BNF] métro quai de la gare ou ligne 14 BNF
10 euros avec une conso / gratuit avant minuit